Lors d'un long périple digne de l'Odyssée,
Il alla au marché et se mit à glisser.
A cet instant il vit un banquet de plat grecs
Sur lequel se jeta un groupe de fennecs.
Il n'osait pas bouger, la tête contre un arbre
Frigorifié, glacé, aussi froid que le marbre.
Lorsque soudain il vit un char doré venir
La délicate odeur d'un coup se fit sentir.
C'est à ce moment là qu'arriva belle Hélène
Qui tenait dans ses doigts quatre doux fils de laine
Et d'un coup l'attacha, lui, beau torréadore.
Eblouit par la vue d'une telle finesse,
Il ne peut réagir face à son ex maîtresse
Qui s'envola avec la boîte de Pandore.
Jeux de rimes...
Calomniée par la mer, oubliant l'Odyssée,
Je me laissai porter puis me laissai glisser.
Le long des flots troublés, berçant la plage grecque,
erant sans se douter, se montra un fennec.
Le reflet dans la nuit d'un grand torréadore
Qui cherchait dans le vent, la boîte de pandore.
Sous les perles d'étoiles apparut belle Hélène
attachée à la lune par trente fils de laine.
De rimes en rimes, je ne m'arête plus...
Rires éphémères d'une longue journée
Sourire de l'ennui d'une fleur oubliée
Dans un pays lointain une route perdue
De sous terre surgit une larme déchue.
Kanaillou (Lors du voyage en Grèce, 2008)
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